La 26ème saison d’IndyCar, dans son format créé par l'Indy Racing League tout au moins, devrait débuter en avril prochain en Alabama. Les équipes ont presque toutes annoncé leurs pilotes titulaires pour 2021, et le calendrier a été dévoilé en octobre dernier. Toutefois, en raison des restrictions de déplacement et des problèmes engendrés par le Covid-19, le Grand Prix dans les rues de St-Petersburg a déjà été déplacé (voir notre article de mercredi à ce sujet), et ce pourrait bien ne pas être le seul événement à changer de date.
Le coup d’envoi de la saison sera donc donné à Birmingham, lors du Grand Prix d’Alabama le 18 avril au Barber Motorsports Park. S’illustrant principalement aux États-Unis, l'IndyCar devrait toutefois être de retour à Toronto, le 11 juillet sur le circuit urbain temporaire de l’Exhibition Place. Pour découvrir le calendrier complet, cliquez ici.
Pour l’instant, seulement un pilote canadien est confirmé pour la saison : Dalton Kellet, qui évoluera chez A.J. Foyt avec comme coéquipier le Français Sébastien Boudais. Le pilote ontarien de 27 ans a participé à sa première épreuve en IndyCar l'an dernier sur le circuit routier d’Indianapolis. Il compte 8 épreuves en 2020 avec l'écurie d'A.J. Foyt.
La présence du toujours populaire James Hinchcliffe est aussi évoquée. Andretti Autosport devrait aligner 4 à 5 voitures et l'écurie de Michael Andretti n’a pas encore annoncé le nom du pilote qui serait au volant de sa monoplace engagée en partenariat avec Harding Steinbrenner Autosport. L’an dernier, James Hinchcliffe avait piloté l’une des voitures d’Andretti le temps de quelques courses, mais pour l’instant, sa présence reste à confirmer. Sinon, Colton Herta, Alexander Rossi et Ryan Hunter-Reay sont en revanche confirmés chez Andretti pour cette saison.
Chez Arrow McLaren SP, Félix Rosenqvist, ex-pilote de Formule E et multiple champion de F3, remplace Oliver Askew et laisse donc son volant chez Chip Ganassi Racing. Patricio O’Ward avait impressionné l’an dernier et garde sa place au sein de l’écurie britannique qui verra le double vainqueur des 500 milles d’Indianapolis, Juan-Pablo Montoya, piloter une troisième voiture lors de cette épreuve mythique. Montoya se concentre depuis quelques années sur les courses d'Endurance et n'a pas participé à l'Indy 500 depuis 2017.
Évidemment, le favori de la saison sera une fois encore le sextuple champion Scott Dixon. Le Néo-Zélandais sera rejoint au sein du Chip Ganassi Racing par un... septuple champion, de NASCAR Cup cette fois : Jimmie Johnson. Le Californien fera toutes les épreuves sur circuit routier. C’est Tony Kanaan, revenu chez Ganassi avec un contrat de deux ans après un intermède chez A.J. Foyt, qui fera les courses sur ovale à bord de la voiture No.48, le numéro habituel de Jimmie Johnson en NASCAR. L’ex-pilote de F1 Marcus Ericsson ainsi que le jeune espagnol Alex Palou complèteront une équipe Ganassi de nouveau forte de 4 engagements à temps plein.
Autre équipe vedette de la série, le Team Penske engagera bien entendu les candidats au titre Josef Newgarden, Will Power et Simon Pagenaud, mais aussi le triple champion de Supercars en Australie, Scott McLaughlin. Ce dernier avait participé à la course dans les rues de Saint-Petersburg, en clôture de saison 2020, mais il avait dû abandonner suite à un accident. Il sera de retour chez Penske pour disputer la saison complète. Penske et Ganassi seront donc de retour en piste avec 4 monoplaes chacun, une première depuis 2017.
La hausse des inscrits devrait atteindre 15% par rapport à l'an dernier, soit 25 à 26 pilotes au départ de toutes les épreuves contre 22 à 23 en 2020. Parmi les retours les plus médiatiques de pilotes qui disputeront un programme partiel, outre Montoya, on retrouvera Hélio Castroneves qui partagera son temps entre l’Endurance et l’IndyCar alors qu’il participera à 6 épreuves sur la monoplace de Meyer Shank Racing, et roulera pour la première fois en Championnat du Monde d’Endurance à Sebring en mars prochain. À cette occasion, il sera au volant d’un prototype LMP2 avec Renger van der Zande, Alex Brundle et Kuba Smiechowski (écurie Europol). Avec la venue d’Helio Castroneves, Meyer Shank Racing aura donc deux voitures en piste cete saison puisque Jack Harvey est conservé pour un programme complet. Ceci porte donc le nombre de voitures en piste à 25, contre 23 la saison dernière.
À noter encore le retour de Takuma Sato, lauréat de l'Indy 500 l'an passé, et Graham Rahal chez Team Rahal-Letterman-Lanigan; et la présence de Rinus Veekay, Ed Carpenter et Conor Daly chez Ed Carpenter Racing. Avec l'absence de tout programme annoncé jusqu'ici par le Dale Coyne Racing (la rumeur veut toutefois que Romain Grosjean pourrait rejoindre cette équipe), cela signifie que "seulement" 8 équipes sont présentement inscrites pour cette saison IndyCar 2021, mais pour un total de 25 à 26 voitures en piste, et évidemment 33 sur la grille de départ des 500 milles d'Indianapolis.
Côté matériel enfin, Chevrolet et Honda se partageront de nouveau la motorisation de monoplaces identiques, toutes bâties par Dallara.