Le Grand Prix de Formule 1 de Monaco 2023 a été perturbé par la pluie et s’est terminé avec la victoire du meneur au Championnat du monde, Max Verstappen de l’écurie Red Bull Racing.

La séance de qualification de samedi avait été très disputée et ce, jusqu’aux dernières secondes de Q3. Le Champion du monde en titre, Max Verstappen sur une Red Bull, s’était imposé par un tout petit 84 millièmes de seconde face au vétéran Fernando Alonso de l’écurie Aston Martin. L’enfant du pays, Charles Leclerc, avait qualifié sa Ferrari en troisième position, mais a été pénalisé de trois places sur la grille pour avoir nuit à Landi Norris en piste.

L’étonnante Alpine d’Esteban Ocon prendra le départ en troisième place devant l'autre Ferrari, celle de Carlos Sainz, la Mercedes de Lewis Hamilton et Leclerc. Le Québécois Lance Stroll, coéquipier d’Alonso, a dû prendre le départ en 14e position à cause d’un plancher endommagé.

La course démarre et consiste à effectuer 78 tours de ce circuit piégeux à souhait de 3,337 km composé de virages souvent aveugles, en dévers, des montées et des descentes, parsemé de bosses déstabilisantes et ceinturé de murets en béton destructeurs.

Verstappen prend le départ en pneus médium alors qu’Alonso a choisi des durs. Le Néerlandais connaît un bon départ et mène la meute devant Alonso et Ocon. Sergio Pérez de Red Bull, parti dernier, s’arrête dès le premier tour pour faire monter des pneus durs et tenter de se rendre au damier.

Après cinq tours, Verstappen dispose déjà d’une avance de deux secondes sur Alonso. Ocon est troisième, mais accuse vite huit secondes de retard sur les meneurs. Au 10e tour, Stroll occupe la 17e place, sa voiture ayant été endommagée lors d’un contact sur venu à l’épingle contre la Williams de Logan Sergeant.

Une belle bataille oppose maintenant Sainz à Ocon pour la troisième place. À la chicane, la Ferrari touche l’arrière de l’Alpine, ce qui brise une partie de l’aileron avant. La Scuderia Ferrari rassure Sainz qui ne s’arrête pas aux puits. Plus tard, la dérive endommagée se détache, tombe par terre et est percutée par la Mercedes de Hamilton.

Une autre belle lutte met aux prises Sargeant, Kevin Magnussen, Stroll, Pérez et Zhou Guanyu pour la 15e position. Puis, soudainement, Sargeant perd trois places, aux prises avec des pneus dégradés.

Au 20e passage, Verstappen mène avec 8”4 d’avance sur Alonso. Ocon est toujours troisième devant Sainz, Hamilton et Leclerc. Certains compétiteurs commencent à connaître des problèmes de grainage. Ils s’observent avec attention et tentent de retarder les arrêts aux puits.

Les nuages noirs commencent à s’accumuler au-dessus de la Principauté de Monaco et la pluie menace de tomber avant la fin de la course. Au 30e tour, Verstappen s’apprête à prendre un tour à un joyeux groupe de retardataires composé de Pérez, Stroll, Magnussen et Valtteri Bottas et Nick de Vries.

Au 32e tour, Hamilton s’arrête pour des pneus durs. Il est un tour plus tard imité par Ocon. Un tour après, c’est Sainz qui s’arrête, mais ne fait pas changer son aileron avant. Au 36e tour, Pérez s’immobilise pour des pneus et un nouvel aileron avant. Pendant ce temps, Stroll fait tout pour doubler un Magnussen un peu plus lent que lui, mais particulièrement agressif.

La piste devient une patinoire

Quarantième tour : Verstappen est toujours en tête, 9”3 devant Alonso et 18”6 devant Leclerc. Au 45e passage, c’est Leclerc qui s’arrête et revient en huitième place. Nous en sommes au 50e tour et les écuries annoncent à leurs pilotes que quelques gouttes de pluie tombent sur une partie du circuit. Et deux tours plus tard, la pluie commence à réellement tomber, mais pas partout sur le circuit ! Bottas et Stroll font monter des pneus intermédiaires, mais pas les autres.

Au 55e tour, Alonso s’arrête, mais fait monter des pneus lisses en dépit de la bruine. Il semble bien que l’Espagnol a questionné l’écurie à propos de cette drôle de décision. D’autres concurrents s’immobilisent, mais certains choisissent des pneus lisses et d’autres des intermédiaires. Verstappen stoppe et fait monter des pneus intermédiaires. Et Alonso s’arrête encore pour des pneus sculptés. Ouf !!

Le point au 60e tour : Verstappen est premier, presque 21 secondes devant Alonso puis viennent Ocon, Hamilton, George Russell (Mercedes), Leclerc et Pierre Gasly (Alpine). Plusieurs pilotes touchent les murs ou les rails, ou bien se retrouvent dans les échappatoires. Stroll, sa Aston Martin endommagée, est forcé à l’abandon.

Avec 10 tours à parcourir, une trajectoire sèche commence à apparaître. Verstappen roule bon premier avec une priorité de 22 secondes sur Alonso et 38 sur Ocon. Les écarts entre eux changent peu alors que les derniers tours sont couverts.

Le drapeau à damier salue la 39e victoire en carrière de Verstappen qui croise l’arrivée 27”9 devant Alonso et 36”9 devant Ocon. Lewis Hamilton prend la quatrième place devant son coéquipier Russell, Leclerc, Gasly, Sainz et les pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, complètent le top 10.

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