La seconde réunion de 4 annuelles du Conseil mondial de la FIA a eu lieu hier à Paris. Outre les modifications réglementaires dans plusieurs disciplines, les membres du Conseil ont entériné le calendrier 2023 du Championnat du monde de Formule E.
Sans surprise, et en dépit du fait que les organisateurs avaient parlé de report plutôt que d’annulation pour la course de Vancouver ce printemps, celle-ci n’apparaît pas sur le calendrier 2023, qui laisse toutefois une des trois places vides à la date du 24 juin. Une date qui pourrait théoriquement accueillir une épreuve au Canada mais compte-tenu de l’absence de New York au calendrier en juillet, il est probable que la série fera plutôt escale aux États-Unis ce week-end là.
Ce championnat du monde de Formule E 2023 s'étendra sur 18 courses et verra les débuts de la voiture de 3ème génération (Gen3). Les courses auront toutes lieu entre janvier et juillet 2023 sur des circuits urbains (sauf Mexico), dans 13 villes différentes, battant ainsi le précédent record de 16 courses dans 10 villes différentes cette saison.
C’est l’Autódromo Hermanos Rodriguez de Mexico, le 14 janvier, qui accueillera la première manche, deux semaines avant le désormais traditionnel programme double de Diriyah en Arabie saoudite.
Deux sites accueilleront un E-Prix pour une première fois. La manche 4 du championnat se déroulera à Hyderabad, en Inde le 11 février, tandis que les fans brésiliens découvriront l'E-Prix de São Paulo le 25 mars, pour la manche 7. Cette épreuve devrait avoir lieu dans le centre-ville et non sur le circuit permanent d’Interlagos.
Berlin reste la seule ville à accueillir un événement de Formule E depuis la création de la série, tandis que Séoul et Jakarta (photo ci-dessus) verront son retour après les courses inaugurales cette saison. La bonne audience télévisée et le succès populaire de l’épreuve à Jakarta ont amené les dirigeants de la série à présenter un programme double dans la capitale indonésienne.
Monaco, Rome et Londres complètent le calendrier des courses. Les sites qui accueilleront les manches 5 (25 février), 6 (11 mars) et 14 (24 juin) demeurent à déterminer. On peut supposer que le Maroc, avec la course présentée à Marrakech et qui est de retour au calendrier cette fin de semaine en remplacement de Vancouver, héritera de l’une des épreuves présentées à la fin de l’hiver.
Alberto Longo, co-fondateur et directeur du championnat de Formule E, indique par ailleurs : « Nous travaillons également très fort pour inclure Le Cap en Afrique du Sud et proposer une course aux États-Unis. Cela sera confirmé lorsque le calendrier provisoire sera mis à jour plus tard cette année ». Logiquement, l’une des deux dates au printemps, groupée avec le Maroc, est réservée dans l’attente de confirmation de l’Afrique du Sud, tandis que les États-Unis hériteraient de la date vacante du 24 juin.
En plus de l'arrivée de la voiture Gen3, la grille de départ sera composée de 12 équipes et de 24 pilotes. En effet, à partir de la saison prochaine, McLaren Racing, Maserati et Abt (ex-écurie officielle Audi) rejoindront les marques et équipes déjà présentes tels que Porsche, Jaguar et Nissan. Le manufacturier japonais fournira le groupe motopropulseur à McLaren qui, contrairement à ce qui se murmurait depuis quelques mois, ne reprendra donc pas l’équipe Mercedes (qui se retire de la série à la fin de cette saison). Les détails concernant les engagements de Maserati et Abt demeurent à être annoncés.
Calendrier 2023 du Championnat du monde de Formule E
14 janvier : Mexico, Mexique
27 & 28 janvier : Diriyah, Arabie saoudite
11 février : Hyderabad, Inde
25 février : À annoncer…
11 mars : À annoncer…
25 mars : São Paulo, Brésil
22 avril : Berlin, Allemagne
6 mai : Monte-Carlo, Monaco
20 & 21 mai : Séoul, Corée du Sud
3 & 4 juin : Jakarta, Indonésie
24 juin : À annoncer…
15 & 16 juillet : Rome, Italie
29 & 30 juillet : Londres, Grande-Bretagne