La saison de Formule 1600 Canada va finalement débuter ce week-end au Circuit Mont-Tremblant, près avoir vu ses deux premiers événements (la Classique de printemps à Tremblant puis le Grand Prix du Canada) être anulés en mai et juin derniers. 13 pilotes sont inscrits à ce premier rendez-vous (voyez la liste des inscrits dans toutes les catégories présentes à l'événement en cliquant ici) et, parmi eux, Jacob Moreau.
Ce dernier n'évoluera plus avec une CMV de l'équipe québécoise PCL comme les années précédentes mais sur une Pipper orange de l’écurie ontarienne Brian Graham Racing (BGR). Il aura pour coéquipiers l'expérimenté Misha Ghoikberg et la recrue Jack Polito, et l'objectif du jeune pilote québécois sera de remporter le plus de victoires possibles tout en gagnant en expérience.
Histoire de mieux connaître le résident de Victoriaville, il a répondu à nos questions sur sa carrière en sport automobile, mais également sur son passé en... danse sportive, une discipline très méconnue !
Jacob, une question d'actualité tout d'abord : Pourquoi avoir choisi Brian Graham Racing (BGR) pour cette saison 2021 en Formule 1600 ?
Avant, j’étais avec PCL Autosport, mais le propriétaire a eu un accident d’avion au printemps, il n’était donc pas en état de préparer la voiture pour cette saison. Avant d’arrêter mon choix sur BGR, j’ai considéré aller dans la série Super Production Challenge et piloter pour l'écurie Xtreme Motorsports qui prépare des Nissan 370z, ou encore me diriger vers le rallye. J’ai finalement parlé à Brian Graham, ainsi qu'à Michael Duncalfe d’Exclusive Autosport, mais mon choix s’est arrêté sur BGR qui est une écurie de pointe et Brian Graham s’implique beaucoup pour aider les jeunes pilotes à rayonner. De plus, mes commanditaires s’attendaient à ce que je fasse de la Formule 1600 de toute façon. Ce sera également un gros changement, car c’est un volant clé en main chez BGR, donc j’arrive avec mon casque et je pilote. Avant, je m’occupais un peu de la voiture les week-ends de course.
Ce seront tes débuts avec un châssis Piper ?
Oui absolument. je vais découvrir cette voiture au Circuit Mont-Tremblant dès demain ! Ce sera également la première fois que je pilote une voiture avec un moteur Honda puisque la CMV était propulsée par un moteur Kent.
Peut-on espérer te voir faire toute la saison ?
En ce moment, j’ai assez de financement pour disputer la Classique d’été et le Grand Prix de Trois-Rivières, mais je suis en discussions avec des partenaires potentiels pour rouler aussi à la Classique d’automne, la manche finale dela saison. J’ai tout de même la chance d’être aidé par Audio Prothésiste Galarneau, Action 500, Béton SGI, SC Performance et l’École de Danse Daniel Moreau.
Quels sont tes objectifs pour, au moins, ces trois événements ?
C’est d’apprendre le plus possible. À vrai dire, c’est toujours l’objectif principal chaque saison. Je souhaite également parfaire mon image de pilote pour attirer des commanditaires. Bien entendu, je souhaite obtenir de bons résultats, rouler en avant, être compétitif et traduire le tout par des victoires. Chaque événement compte trois courses, je veux en remporter le plus possible.
Tu pratiquais également la danse sportive auparavant. En conclusion, peux-tu nous parler de ta carrière dans cette discipline ?
J’ai effectivement fait de la danse sportive, ce qui englobe de la danse moderne et latine. Je faisais donc de la valse, du Fox Trot, Tango, Chacha, Rumba, Samba, etc. C’est un sport très complet, qui m'aidait d'ailleurs à rester en forme pour les courses, par contre ce n’est pas très connu bien que ce soit une belle discipline. J’ai arrêté la compétition en 2017 alors que la course automobile a pris le dessus, mais lorsque je dansais beaucoup, c’était 2 heures minimum par jour et 10 à 15 compétitions par année. C’est grâce à mon père que j’ai découvert ce sport, il a une école de danse à Victoriaville. Je dois avouer que ça me manque de ne plus en faire autant, mais mon temps et mes ressources vont vers le sport automobile désormais.