Le pilote québécois Jean-Philippe Bergeron et le préparateur Mario Gosselin se sont réunis en fin de semaine sur la piste de New Smyrna Speedway en Floride. Bergeron a eu l’occasion de faire quelques tours d’essais sur l’ovale d’un demi mille à bord d’un Super Late Model, propriété de DGM Racing, l’écurie de Gosselin.
Rappelons que Jean-Philippe Bergeron a fait ses premiers tours de piste de l’année sur ce même circuit lors du Red Eye 50/50, le 1er janvier dernier avec la voiture No.51 Pro Late Model de l’équipe Race Car Solutions (RCS). Le pilote lanaudois avait d’ailleurs été surpris de constater la différence entre la voiture de type LMS qu’il pilote habituellement sur les circuits du Québec et la voiture Pro Late Model avec laquelle il a disputé une toute première course en début d’année, et avec laquelle il a terminé en 5ème position. « C’est beaucoup plus rapide que ce dont j’ai l’habitude de conduire ! » s’était étonné le jeune pilote. C’est à ce moment que Mario Gosselin avait proposé à Jean-Philippe de faire l’essai d’un Super Late Model.
Un Super Late Model développe environ 260 chevaux de plus qu’un Late Model au Québec et peut atteindre des pointes de 220 km/h sur le circuit de New Smyrna. Jean-Philippe a ainsi profité d’une rare journée libre au calendrier de la piste floridienne pour faire des essais privés, apprivoiser la voiture et accumuler les tours de piste. Mario Gosselin a aussi saisi l’occasion pour faire quelques tours. Celui qui passe la plupart de son temps à préparer les voitures et à jouer le rôle de chef d’équipe se retrouve rarement derrière le volant, mais il n’a pas perdu la main ! Mario et Jean-Philippe ont fait des temps plutôt similaires qui se situaient dans les 17,70 secondes.
Ce n’est pas pour rien que Gosselin en a profité pour rouler un peu ce week-end. Le 13 février prochain, il prendra le départ du NASCAR Racing Experience 300 sur le célèbre circuit du Daytona International Speedway au volant du No.91 en série NASCAR Xfinity, après 4 ans d’absence. Pour l’occasion, il affichera les couleurs de AP Sports Regimen et de Rousseau Métal.
De son côté, Jean-Philippe se prépare en vue de prochaines courses au New Smyrna Speedway du 4 au 13 février dans le cadre de la World Series of Asphalt. Pour l’occasion, il s’installera au volant de la voiture Pro Late Model No.51 de l’équipe RCS pour une série de 8 courses en 10 jours. « C’est la première fois que je vais faire autant de courses en si peu de temps ! C’est une expérience inouïe pour moi et j’espère bien y décrocher un podium ! » a ajouté le jeune pilote.
Jean-Philippe Bergeron a fait ses premiers tours de piste en kart à l’âge de 13 ans. En 2015, il participe pour la première fois à la série Cup Lites sur le circuit routier d’ICAR où il a été couronné recrue de l’année. Ainsi débutait une carrière prometteuse pour le pilote natif de Saint-Donat dans Lanaudière. En 2017, il fait l’expérience d’une voiture LMS en série ACT avec l’appui de Claude Leclerc. Il n’en faudra pas plus pour convaincre le pilote de faire l’acquisition de sa propre voiture LMS pour rouler en série CSCC un an plus tard. Encore une fois, Bergeron termine avec le titre de recrue de l’année. En 2019, Marc Bergeron (père de Jean-Philippe) et Martin Perreault fondent Prolon Racing Team. Entouré de passionnés comme Denis Valiquette, Alain Fortier, Michel Patry, et Richard Forget en tant que chef d’équipe, Jean-Philippe attaquait la saison 2020 avec une toute nouvelle voiture entièrement reconstruite avec un châssis mis à jour par le constructeur de renom Dale Shaw. Malgré la saison écourtée en raison des restrictions gouvernementales liées au Covid-19, Bergeron a tout de même accumulé trois podiums, dont un, sur la première marche pour terminer la saison en beauté du côté de l’Autodrome Montmagny.
Cette année, en plus des épreuves hivernales en Floride, Jean-Philippe prendra part aux championnats LMS de l’Autodrome Chaudière de Vallée-Jonction et de l’Autodrome Montmagny qui débuteront respectivement les 15 et 22 mai. Dans ces deux championnats, il visera le titre ! « Tous les ingrédients sont réunis pour avoir une bonne saison. Si l’on y ajoute la chance, il n’y a aucune raison de ne pas finir au sommet » a conclu Jean-Philippe Bergeron.