La liste des engagés du Championnat du monde d’Endurance (WEC) 2021 a été révélée ce jeudi. Elle affiche 33 concurrents venus de 12 pays et, si la classe GTE pro est en perte de vitesse, la liste des participants voit un record d’engagements dans les catégories LMP2 et LMGTE Am.
La Saison 9 du FIA WEC ouvre le début d’une nouvelle ère pour l’endurance. L’arrivée de la toute nouvelle et attendue catégorie Hypercar en remplacement du LMP1 se fera avec 3 constructeurs (Toyota - photo ci-dessus -, Alpine et Glickenhaus) et elle donne le ton à une saison qui s’annonce plus intéressante que ce que l’on pouvait craindre à la fin de l’année dernière.
La qualité des engagés dans les quatre catégories, équitablement répartis entre prototypes et GT, offrira sans aucun doute de l’action tout au long des six manches de cette année 2021. Six courses qui auront lieu le 19 mars à Sebring (1000 milles), le 1er mai à Spa-Francorchamps (6 heures), les 12 et 13 juin avec la présentation des 24 Heures du Mans, le 18 juillet à Monza (6 heures), le 26 septembre à Fuji (6 heures) et enfin le 20 novembre à Bahreïn (où les traditionnelles 8 heures devraient être ramenées à 6 heures).
Dévoilées récemment, les 2 nouvelles Hypercar engagées par Toyota Gazoo Racing devront faire face à une concurrence qui ne cessera de se densifier avec l’arrivée de Peugeot en 2022, puis Porsche et Audi en 2023 ! Cette nouvelle catégorie reine des 24 Heures du Mans et du WEC est donc une nouvelle ère pour l’endurance, qui se combinera avec le lancement en 2022 de la nouvelle catégorie LMDh en IMSA. La nouvelle règlementation s’appuie sur plusieurs axes fondateurs : compétition entre les différents concurrents, équité qui se veut plus grande entre constructeurs et équipes privées, budget maîtrisé par rapport aux coûts faramineux que représentaient les défuntes LMP1 hybrides, ainsi que voitures spectaculaires au style et à l’esthétique rappelant les marques qui les engagent.
En LMP2, 11 équipages seront présents, ce qui permet à la catégorie de remonter la pente après une saison 2020 plutôt décevante. Plus intéressant encore, il y aura une grande diversité d’écuries et trois noms à retenir tout particulièrement : United Autosports qui tentera de conserver sa couronne, la venue de WRT, écurie officielle Audi Sport en DTM et GT3 qui vient vraisemblablement préparer le retour du constructeur en 2023, et une voiture engagée par Signatech sous le nom de Richard Mille Racing qui fera courir un trio de pilotes féminines : Sophia Floersch, Tatiana Calderon et Beitske Visser. Notons aussi la présence de Juan-Pablo Montoya chez Dragonspeed et de Stoffel Vandoorne chez Jota (ex-Jackie Chan Racing).
La catégorie GTE Pro sera la moins remplie, le départ de l’équipe officielle Aston Martin laissant Porsche et Ferrari, représentée par l’équipe AF Corse, en découdre pour un total de 4 voitures. C’est peu mais cela ne sera hélas guère mieux en IMSA du côté de cette classe GTE Pro/GTLM.
En revanche, la classe GTE Am sera très bien représentée avec 13 des 33 concurrents inscrits à cette saison 2021. La série est clairement sauvée par les pilotes amateurs depuis quelques années et si certains le regrettent et souhaiteraient voir davantage de pilotes professionnels dans la série et aux 24 Heures du Mans, il bien avouer que le championnat ne tient plus que grâce à la présence en nombre élevé de ces pilotes amateurs.
Trois Aston Martin Vantage, 5 Porsche 911 RSR et 5 Ferrari 488 Evo formeront la grille dans cette catégorie qui verra la seule participation canadienne, le vétéran Paul Dalla Lana étant de retour avec la seule Aston Martin officielle encore présente dans la série. Le nom de ses coéquipiers reste à annoncer.
Pour la liste complète de ces 33 inscrits à la saison 2021, cliquez ici.