La saison 2018/2019 de Formule E n’a pas déçu jusqu’à présent. Avec 7 vainqueurs en sept épreuves, il est difficile de dire qui pourra décrocher le titre ultime en juillet prochain. Pour l’instant, il n’y a que 13 points d’écart entre le 9ème au championnat, Edoardo Mortara (Venturi) et le meneur actuel, Jérôme D’Ambrosio (Mahindra).
Antonio Félix da Costa (Andretti) n’est pas loin derrière D’Ambrosio, avec 1 point de moins que lui, et André Lotterer (Techeetah) détient 62 points, contre 65 pour le pilote de Mahindra. Le jeune Mitch Evans, qui a récolté une première victoire en Formule E, tant pour lui que pour Jaguar, il y a 10 jours à Rome, se trouve en 4ème position, avec 61 points, et pourrait très bien être candidat au titre, tout comme Lucas di Grassi (Audi Sport), champion 2016/2017, qui possède 58 points.
Derrière, Robin Frijns (Virgin), Jean-Éric Vergne (Techeetah), Sam Bird (Virgin) et Mortara ne sont pas à éliminer tout de suite de la course au titre. Pour Vergne, le champion 2017/2018, le début de saison a été difficile, avec un abandon et plusieurs épreuves où il a terminé en queue de peloton. Néanmoins, le pilote a été en mesure de renouer avec la victoire à Sanya, en Chine, le mois dernier. À Paris l’an dernier, devant son public, Vergne, qui est Parisien, avait décroché un gain qui avait pavé al voie vers son titre. Parviendra-t-il à rééditer l'exploit ce samedi, au ePrix de Paris 2019 ?
Quant au Brésilien Lucas di Grassi (Audi Sport), en 5ème position au classement, il a signé une victoire cette saison, au Mexique lors du 4ème événement. Toutefois, il n'a pas renoncé à décrocher le titre pour une seconde fois. Aux avant-postes depuis ses débuts en Formule E, l’équipe Audi Sport Abt Schaeffler ne perd pas non plus espoir de titre des manufacturiers, mais le directeur d’équipe, l'ancien lauréat des 24 Heures du Mans Allan McNish, avoue que la tâche ne sera pas facile, l'équipe ayant besoin d’une journée parfaite à Paris, avec les deux pilotes (Di Grassi et Daniel Abt) dans les points pour remonter au classement.
Si plusieurs écuries retrouvent au moins l'un de leurs pilotes dans le Top 10, ce n'est pas le cas de HWA Racelab, Nissan e.dams, GEOX Dragon et NIO Formula E Team. Les deux nouvelles écuries sur le plateau, HWA Racelab qui engage l'ex-pilote de F1 Stoffel Vandoorne et le champion 2018 de DTM Gary Paffett, et Nissan e.dams qui compte le champion 2015/2016 Sébastien Buemi et la recrue Oliver Rowland dans ses rangs, n'ont pas eu beaucoup de succès jusqu'à présent. Toutefois, ces deux équipes ont démontré avoir un excellent potentiel et il faut s'attendre à les voir en tête assez rapidement. Rappelons que Vandoorne a signé la pole position à Hong Kong, mais n'a pas pu terminer l'épreuve. Oliver Rowland a quant a lui fini deuxième à Sanya.
Par ailleurs, on vous annonçait avant la dernière course le désir des officiels de la série de voir les incidents en piste réduits. Seulement quelques jours après cette annonce, un gros accident dans les rues de Rome a provoqué une interruption de l’épreuve durant de longues minutes, alors que trois voitures s’étaient encastrées l’une dans l’autre. La Formule E n'a-t-elle pas encore la capacité de bien gérer ses courses, qui mettent aux prises des pilotes de très haut niveau ? Ou est-ce la configuration de ces circuits, souvent étroits et sinueux, en pleine ville qui posent problème ?
Nous aimerions avoir votre opinion, cher lecteurs, sur les mesures à adopter en Formule E... Est-ce qu’autant d’accidents ne vous dérangent pas et ont leur place dans cette série de voitures à motorisation 100% électrique ? Faudrait-il apporter des changements aux circuits urbains ? Ceux-ci conviennent-ils aux monoplaces de Formule E de 2ème génération, plus puissantes que leurs devancières ?
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