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Baja au Mexique : Un Québécois au départ du NORRA Mexican 1000 !

Baja au Mexique : Un Québécois au départ du NORRA Mexican 1000 !

Mercredi 18 avril 2018 par Eliane Gilain
Crédit photo: courtoisie Vincent Parisien

Crédit photo: courtoisie Vincent Parisien

Le Québécois Vincent Parisien disputera le Norra Mexican 1000 au Mexique, de Ensenada à San José Del Cabo, dans le Golf de la Californie, du 22 au 26 avril prochain. Il s’agit d’une compétition rassemblant des pilotes de buggy en tout genre. Parisien fera le rallye sur un B.F. Meyers Manx 1973 dans la classe Evolution Era en compagnie de Chris Lewis, Paul Mabin et Bud Zeller. À quelques jours du départ, il nous a permis d'en savoir plus sur ce défi...

Vincent, pourquoi fais-tu cet événement en particulier ?

« Je suis membre du club Manx qui est basé en Californie et qui a été fondé par l’inventeur du Dune buggy, Bruce Meyers. Je suis passionné de Dune buggy, ce sera ma deuxième participation à cet événement, mais la première fois avec mon équipe "Bad News Racing". »

D’où vient ce nom d’équipe ?

« Les mauvaises nouvelles voyagent vite ! »

Tes coéquipiers proviennent de quel endroit ?

« Des États-Unis. On se rejoint tous en Californie pour rouler jusqu’au Mexique. Le Dune Buggy est légal sur la route.»

Combien êtes-vous dans l’équipe ?

« Nous sommes quatre qui nous nous relayons. Il y a toujours un pilote et un copilote, comme dans un rallye ordinaire. On alterne tous les jours. Les rôles entre pilote et copilote changent à la mi-journée aussi. Chaque équipe est libre de faire comme elle le souhaite. Il y a même des pilotes qui disputent le rallye seul.»

Comment se déroule l’épreuve ?

« C’est une course qui fait un peu plus de 2 000 kilomètres en tout. Nous ne connaissons pas le tracé, il est dévoilé seulement 3 ou 4 jours avant l’événement. Il est donc impossible de faire des reconnaissances. Lors de l’épreuve, les rues ne sont pas fermées, il y a donc de la circulation locale lors de certaines portions des étapes. La police arrête le trafic le temps que le véhicule passe. C’est assez intense. Il y a deux spéciales par jour et deux passages de contrôle. La nuit, nous dormons habituellement dans des hôtels, mais à certain endroits il n’y en a pas, dès lors on campe sur la plage.»