La série DTM (Deutsche Tourenwagen Masters) proposera ce week-end le premier de ses neuf rendez-vous comptant pour la saison 2017, sur le circuit d'Hockenheim (Allemagne). Outre le fait qu'il y aura toujours trois manufacturiers, Audi, BMW et Mercedes, en piste, de nombreux changements ont été apportés aux règlements durant l'intersaison. En voici un résumé point par point :

- 18 voitures seulement seront en piste. L’année dernière, 26 pilotes avaient participé à la saison, pour un total de 24 voitures en piste à chaque épreuve. Cette saison, il n'y aura plus que 6 pilotes engagés par chaque manufacturier. Le Québécois Bruno Spengler, champion 2012, reste avec BMW et pilotera une M4 DTM pour l’équipe BMW Team RBM. Second canadien inscrit, Robert Wickens demeure lui avec Mercedes et il sera aux commandes d'une C63 AMG inscrite sous le nom de Mercedes-AMG Motorsport.

- Dans l'espoir d'augmenter un peu plus encore l’audience des épreuves et attirer davantage de spectateurs aux pistes le samedi, les organisateurs ont décidé de changer le format des courses. Cette saison, il y aura donc deux épreuves de 55 minutes plus un tour, avec un arrêt obligatoire aux puits. Le format d'une course sprint de 40 minutes sans arrêt le samedi et une de 60 avec arrêt aux puits le dimanche ne sera donc plus utilisé. 

- Les couvertures chauffantes sont désormais interdites, et le changement de pneus en course devra s’effectuer par deux mécaniciens maximum.

- Les arrêts aux puits pourront être effectués à n’importe quel moment dans la course, entre le deuxième et l’avant-dernier passage sur la ligne d’arrivée. Ceci permet donc aux équipes de choisir des stratégies différentes pour le passage aux puits obligatoire.

- Les communications radio entre l’équipe et le pilote seront interdites, laissant au pilote le soin de prendre ses propres décisions en piste. Seulement des panneaux en bord de piste peuvent être montrés par l’équipe. Le pilote ne recevra donc aucune instruction pendant la course. La communication par radio est seulement possible lorsque le pilote reçoit une pénalité, lorsqu’un drapeau jaune est agité ou bien qu’une voiture de sécurité est en piste. 

- Combiné à l’interdiction des communications radio, le pilote devra faire preuve de débrouillardise quand viendra le temps d’utiliser le système DRS de l’aileron arrière. Dans toute la course, un pilote ne pourra activer son DRS que 36 fois sur 12 tours (3 fois par tour).

- Le système d’équilibrage des performances via la masse demeure inchangé. Poids de 1125 kilos par voiture. Un maximum de 15 kilos pourra être ajouté et 30 kilos maximum pourront être enlevés, par tranche de 2,5 kilos selon les performances en cours de saison. 

- Côté pointage, le DTM copie la F1 avec le même système de points aux 10 premiers (25, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3 2 et 1 point). Mais des points seront maintenant distribués aussi pour les trois premières places lors des séances de qualification. 3 au premier, 2 au deuxième et 1 au troisième. Cela forcera donc les pilotes à prendre la séance qualificative encore plus au sérieux, car un point peut faire toute la différence lorsque le championnat se joue. 

- Le format de la relance après une neutralisation change également, ce sera désormais une formation de deux files pour un départ plus excitant et qui viendra évidemment rapprocher le peloton. 

Pour plus d'information sur la série DTM 2017, en plus de la liste complète des pilotes inscrits, le calendrier et la fiche technique des voitures, consultez l'édition de Pole-Position présentement en kiosque ! Prenez note aussi que le réseau québécois RDS diffusera des résumés de toutes les épreuves tout au long de l'année.