Quatorzième manche de la saison 2016 de ce qui constitue le 67ème Championnat du monde annuel de Formule 1 de la FIA, le Grand Prix d'Italie aura lieu ce week-end. Ce sera aussi la 67ème édition de l'événement qui sera tenu pour la 66ème fois à Monza. En fait la 56ème sur la version d’un peu moins de six kilomètres du circuit situé dans un parc de Monza, en banlieue nord-est de Milan. Une seule fois, le Grand Prix d'Italie a été tenu en dehors de Monza, c'était à Imola (qui allait par la suite accueillir le Grand Prix de Saint-Marin), en 1980.

 

Pour une 10ème année consécutive, les pilotes de F1 ont le plaisir cette saison de se présenter consécutivement sur les deux circuits où ils peuvent vraiment s’éclater et pousser la machine à fond. Spa et Monza : voilà deux des circuits les plus anciens et encore et toujours les plus populaires ! Après le Raidillon et l’Eau Rouge du dernier week-end, c’est maintenant la Parabolica et la Curva Grande que les coureurs sont appelés à défier. Dans le parc où les tifosi se réunissent depuis 1922, les monoplaces de F1 pourraient toutefois, si l'on en croit les plus récentes rumeurs, en être à leur dernière visite. Ce que personne, chez les pilotes et les amateurs, ne souhaite évidemment.

 

Bien entendu, s’il existe une manche du Championnat du monde où Ferrari et ses pilotes pourraient renverser la vapeur et retrouver le chemin du grand podium surplombant la voie des stands, c’est bien au Grand Prix d’Italie, où pour le plus grand bonheur des tifosi, Ferrari a été présente au podium presque à chaque année (sauf quatre) depuis 20 ans. Une présence d’un pilote Ferrari sur une marche du podium de 2016…  Räikkönen l’a vécu la dernière fois en Autriche le 3 juillet et Vettel, en Azerbaïdjan le 19 juin.

 

Passés en grand nombre en Belgique pour y applaudir Max Verstappen lors du Grand Prix disputé à Spa, les amateurs néerlandais ont certes été déçus du résultat final, plus particulièrement de la 11ème place de leur favori. Mais ils ont quand même assisté à deux moments historiques pour leur pays, le samedi en après-midi et le dimanche avant l’extinction des feux. C’était en effet la 1ère fois qu’un Néerlandais se qualifiait en 1ère ligne d’une épreuve du Championnat du monde. Avant le dernier week-end, le jeune Verstappen avait obtenu une place en 2ème ligne à 4 reprises depuis ses débuts, tous depuis son passage chez Red Bull au Grand Prix d’Espagne. Au fait, c’est à ce même Grand Prix de Belgique, en 1994, que son paternel, Jos, a obtenu sa meilleure qualification en carrière, une 6ème place !

 

Nico Rosberg qui, à Spa, a mené un Grand Prix de bout en bout pour la 7ème fois de sa carrière, égalant une marque d’Alain Prost, prendra ce week-end à Monza un 199ème départ, ce qui lui en fera autant justement que ce même Alain Prost au 16ème rang. D’autre part, sa prochaine pole position, sa 29ème, lui permettrait d’égaler la marque du grand Juan-Manuel Fangio. Enfin, le vainqueur du dernier Grand Prix de Belgique sera aussi en quête d’une 50ème présence au podium, ce qui lui en ferait autant que Jenson Button. Parlant de Prost, Lewis Hamilton pourrait bien, avec une 1ère place en Italie, se rapprocher à une seule victoire de sa marque en carrière de 51 triomphes. Le Britannique cherchera effectivement à remporter son 50ème Grand Prix.

 

Chez Ferrari, Sebastian Vettel disputera ce week-end son 171ème Grand Prix, ce qui le placera au 25ème rang de l’histoire sur un pied d’égalité avec un triple Champion du monde et ancien pilote Ferrari, Niki Lauda. Vettel est le 5ème pilote de nationalité allemande comptant le plus grand nombre de départs.

 

Une nation plus chanceuse présentement que l'Italie puisque ce week-end, pour la 5ème année consécutive, aucun pilote italien ne sera sur la grille de départ de Monza en Formule 1 ! La dernière présence de coureurs du pays de Dante remonte à 2011, alors que Jarno Trulli (Lotus) et Vitantonio Liuzzi (HRT) étaient en piste. La dernière présence d’un pilote italien sur le podium de son pays d’origine remonte à 2005, alors que Giancarlo Fisichella avait terminé au 3ème rang. Le dernier Italien victorieux lors de son Grand Prix national a été Ludovico Scarfiotti en 1966. Ce week-end, les locaux pourront toutefois applaudir trois fils d’Italie en GP2 (Marciello, Giovinazzi, Ghotto) et un autre en GP3 (Fuoca) mais pour l’instant, aucun ne semble près de passer en Formule 1. Dans l’histoire, 84 pilotes italiens ont participé à 783 Grand Prix (3ème rang des nations).

 

Le départ du Grand Prix d'Italie 2016 sera donné ce dimanche à compter de 14 heures (heure locale, 8h a.m. au Québec).