Louis-Philippe Montour a participé le week-end dernier à sa deuxième épreuve dans la série S.C.C.A. Trans Am, sur le circuit de Road Atlanta en Géorgie. Au terme de luttes intenses dans la course réservée aux voitures de la classe TA2, le pilote de Saint-Donat a passé le fil d’arrivée en 6ème place, le mettant ainsi dans le même ordre dans les points au championnat, à égalité avec le 5ème rang.

 

Comment s’est déroulée ta course à Road Atlanta ?

 

« Nous avons commencé le week-end avec une première pratique qui s'est terminé après 2 tours dû à une sortie de piste qui a causé un drapeau rouge. Avec seulement 2 séances d’essais, nous avons perdu 50% de nos temps de pratique pour faire les ajustements de la voiture. Nous avions donc une seule pratique de 30 minutes pour ces ajustements. Aussi, la température à Braselton, où se trouve Road Atlanta n'a pas dépassé les 10 degrés Celsius. La piste était donc très glissante.  Je me suis qualifié 13ème sur les 28 pilotes inscrits. Ce n'est pas le résultat que nous voulions, mais la course est longue, j’avais donc de bonnes chances de remonter.

 

Ensuite, les 100 milles de la course se sont déroulés sur le drapeau vert. Aucune interruption, aucun drapeau jaune. Le comportement de la voiture a grandement changé au courant de cette course. J'ai eu un excellent départ qui m'a permis de dépasser 3 véhicules et me rapprocher du Top 10 dès les premiers tours. La voiture était excellente en début de course, mais elle est devenue de plus en plus difficile à conduire au fil des tours.

 

Après 30 minutes, j'étais rendu 7ème. J'ai eu de bons dépassements. La Camaro 78 d'une équipe canadienne de Calabogie, pilotée par Harry Steenbakkers, était derrière moi pour la totalité de la course. Cette voiture m'a mis énormément de pression, mais j'ai réussi à garder les devants tout au long de la course.»

 

Top 5 à Sebring, Top 6 à Road Atlanta. Es-tu satisfait de ta saison à date, au sein de l’écurie Stevens-Miller ?

 

« Oui, très satisfait de l'équipe. La voiture arrive à la piste préparée. L'équipe est professionnelle et ils prennent le temps de s'assurer que tout soit parfait. Ils font leur possible pour me donner une excellente voiture à chaque événement. »

 

T'es-tu senti intimidé par les pilotes de TA2, ou t’es-tu senti dans ton élément dès les premiers tours de piste ?

 

« Ma première pratique à Sebring était intimidante. Nous étions une cinquantaine de voitures sur la piste en même temps. J'ai été me présenter aux pilotes de la série, aux officiels et aux personnes responsables du marketing de Trans-Am. Je me suis senti bien accueilli et je n'ai aucune pression ou intimidation des autres pilotes.»

 

Es-tu satisfait de ton début de saison ?

 

« Oui, pour moi, c'est une toute nouvelle expérience et jusqu'à maintenant, je l'apprécie au plus haut point. Avoir la chance de courir dans une série aussi compétitive permet de m'améliorer à tous les points. Apprendre la voiture, la série, les règlements, faire ma place et finir mes courses étaient mes priorités pour les 2 premières épreuves. Il est certain que je vise le championnat cette année. Il reste présentement 10 courses à disputer, et pour les prochaines épreuves, j'aimerais bien faire un podium. Mon prochain week-end est à Watkins Glen. C'est ma piste préférée et je la connais très bien. J'y suis à l'aise et j'y ai fait des podiums à toutes mes visites.»

 

Comment fais-tu pour gérer école, travail et voyage pour les courses?

 

« Ouuffff ! Il me reste une semaine avant de terminer mon BAC en administration à l'UQO de St-Jérôme. Une fois cela terminé, il sera beaucoup plus facile de gérer le tout. Il y avait seulement les deux premières courses de la saison qui étaient en conflit avec l'école. J'ai été capable de prendre de l'avance dans mes travaux. Mes professeurs sont également au courant de mon engagement en sport automobile. Je suis par ailleurs la 4ème génération d'une entreprise familiale. Je suis responsable d'une nouvelle entreprise qui est venue s'ajouter à la famille en 2014. Il est plus facile pour moi de planifier mon travail en étant au courant des courses auxquelles je vais participer.»