Le 8 février 2013.- Comme nous l'avions évoqué en exclusivité la semaine dernière, un groupe d'hommes d'affaires québécois a tenté de reprendre l'écurie espagnole de F1 HRT ces dernières semaines. Or, Pole-Position Magazine a appris que ce projet a échoué hier, lorsque Thesan Capital, toujours propriétaire de l'écurie espagnole, a annoncé préférer vendre son matériel et laisser tomber son inscription plutôt que d'accepter l'offre des repreneurs qui avaient pourtant l'appui de Bernie Ecclestone et s'étaient engagés à régler les dettes de l'équipe.
Le projet était certes compliqué à mettre en place, d'autant que l'ouverture de la saison approche à grand pas. Sachant aussi que les premiers essais d'intersaison ont lieu en ce moment et que c'est avec une monoplace 2012 que l'équipe HRT, devenue Scorpion Racing, allait devoir participer à la saison 2013, les chances de bien faire étaient nulles. Mais qu'importe, c'est sur le long terme que cette équipe sous licence canadienne prévoyait s'engager en F1.
En fait, les pilotes étaient trouvés, un commanditaire principal de renommée mondiale était partant, tout comme un actionnaire principal, passionné de sport automobile et par ailleurs déjà propriétaire d'une équipe d'Endurance nord-américaine. En d'autres termes, Scorpion Racing avait réussi le pari de réunir une partie du budget en moins de deux mois. Mais en choisissant de ne pas céder son inscription, de licencier son personnel et de vendre son équipement à différentes structures, HRT a abruptement fermé les livres sur sa modeste présence en F1.
Pour les dirigeants de Scorpion Racing, il devenait dès lors impossible de s'inscrire en leur seul nom, soit une toute nouvelle écurie. Car il faut comprendre que même si HRT n'avait pas payé dans les délais son inscription au prochain championnat, les règles de la F1 lui permettait de s'inscrire en retard (moyennant paiement d'une pénalité) et de participer tout de même à la saison 2013, tout en demandant parallèlement son changement de nom. Une situation similaire s'était présenté avec la défunte écurie britannique Arrows il y a presqu'exactement dix ans. En d'autres termes, une écurie déjà existante peut s'inscrire en retard, privilège bien entendu refusé à tout nouveau candidat.
Scorpion Racing prévoit communiquer dans les prochains temps sur ses intentions et la possibilité de poursuivre, ou pas, l'aventure en présentant éventuellement sa candidature pour être la douzième écurie retenue pour la saison 2014. D'autres équipes en Europe (on parle de l'écurie ART Grand Prix de Nicolas Todt, présentement en GP2, et peut-être du retour de Brabham) songeraient aussi à obtenir cette place. N'oublions pas enfin qu'avec l'entrée en vigueur des nouveaux moteurs V6 turbo, les coûts seront plus élevés pour une nouvelle équipe en 2014.
Le projet était certes compliqué à mettre en place, d'autant que l'ouverture de la saison approche à grand pas. Sachant aussi que les premiers essais d'intersaison ont lieu en ce moment et que c'est avec une monoplace 2012 que l'équipe HRT, devenue Scorpion Racing, allait devoir participer à la saison 2013, les chances de bien faire étaient nulles. Mais qu'importe, c'est sur le long terme que cette équipe sous licence canadienne prévoyait s'engager en F1.
En fait, les pilotes étaient trouvés, un commanditaire principal de renommée mondiale était partant, tout comme un actionnaire principal, passionné de sport automobile et par ailleurs déjà propriétaire d'une équipe d'Endurance nord-américaine. En d'autres termes, Scorpion Racing avait réussi le pari de réunir une partie du budget en moins de deux mois. Mais en choisissant de ne pas céder son inscription, de licencier son personnel et de vendre son équipement à différentes structures, HRT a abruptement fermé les livres sur sa modeste présence en F1.
Pour les dirigeants de Scorpion Racing, il devenait dès lors impossible de s'inscrire en leur seul nom, soit une toute nouvelle écurie. Car il faut comprendre que même si HRT n'avait pas payé dans les délais son inscription au prochain championnat, les règles de la F1 lui permettait de s'inscrire en retard (moyennant paiement d'une pénalité) et de participer tout de même à la saison 2013, tout en demandant parallèlement son changement de nom. Une situation similaire s'était présenté avec la défunte écurie britannique Arrows il y a presqu'exactement dix ans. En d'autres termes, une écurie déjà existante peut s'inscrire en retard, privilège bien entendu refusé à tout nouveau candidat.
Scorpion Racing prévoit communiquer dans les prochains temps sur ses intentions et la possibilité de poursuivre, ou pas, l'aventure en présentant éventuellement sa candidature pour être la douzième écurie retenue pour la saison 2014. D'autres équipes en Europe (on parle de l'écurie ART Grand Prix de Nicolas Todt, présentement en GP2, et peut-être du retour de Brabham) songeraient aussi à obtenir cette place. N'oublions pas enfin qu'avec l'entrée en vigueur des nouveaux moteurs V6 turbo, les coûts seront plus élevés pour une nouvelle équipe en 2014.