Le 11 juin 2012.- En quête d’un quatorzième podium au circuit Gilles-Villeneuve ce week-end, le pilote et animateur Didier Schraenen a connu une fin de semaine pour le moins éprouvante. « Disons que pour un 25ème anniversaire en course, là où tout a commencé en 1988 dans le cadre du Grand Prix du Canada, je m’attendais à mieux. Dès la première sortie qui était la qualification, j’ai su qu’il nous manquait quelque chose. J’ai beaucoup de difficulté à m’adapter aux nouveaux pneus Toyo et au comportement de ma CMV qui est parfois imprévisible. J’ai même fait appel à mon bon ami Richard Spénard, un des, si ce n’est le meilleur instructeur au pays. Nous avons analysé les images vidéo de mon pilotage et il a décelé quelques failles. Je pousse trop fort et tente de faire faire à ma voiture ce qu’elle faisait avec les anciens pneus. Comme quoi on apprend toujours après 24 ans, plus de cent podiums et quatre titres en Formule 1600.»

Lors de la première course, Didier partait cinquième. « Je n’étais pas content du tout. J’étais beaucoup trop loin des meilleurs chronos. Après une tentative de départ avorté, nous nous sommes finalement mis en route. Dans le premier tour de course, j’étais quatrième derrière Robert Boyer, auteur d’un très bon départ. J’ai eu l’opportunité de le doubler dès le 6ème virage mais je me suis ravisé ne voulant pas me faire prendre par des pneus pas encore montés en température. Les trois premiers ont tourné un peu large alors que j’étais parfaitement sur la ligne de course mais pour une raison que j’ignore encore je suis parti en tête à queue alors que ma vitesse était de beaucoup inférieure à la normale. Je me suis retrouvé 34ème et bon dernier. J’ai pu remonter à la 11ème place non sans avoir frôlé la catastrophe à quelques reprises. Comble de malheur lors des derniers tours alors que je me suis retrouvé entre deux pelotons et que je tentais d’enregistrer un bon chrono qui allait déterminer ma position de départ pour la course du lendemain, je me suis rendu compte que mon capot moteur était en train de se détacher et qu’il faisait l’effet d’un parachute dans les longues lignes droites. Je n’ai pu qu’enregistrer le 10ème temps, une de mes pires positions de départ au GP du Canada depuis une vingtaine d’années. Mais ce n’était rien par rapport à ce qui m’attendait pour la course du dimanche matin » indique Didier, qui ajoute : « disons que ce fut assez court ! Dès le départ, en arrivant au virage Senna, le boulon qui tient le levier de vitesses s’est brisé. Une pièce à 25 cents qui mettait un terme à des heures et des heures d’efforts de la part d’une équipe qui travaille sans relâche afin de me donner la meilleure voiture possible. Mes gars sont extraordinaires et je tiens à les remercier encore une fois. C’est en leur compagnie dans la ligne des puits que j’ai assisté à une course fantastique. Vraiment le Formula Tour 1600 donne tout un spectacle ».

Didier Schraenen a hâte de pouvoir être en mesure de se battre à nouveau avec ces pilotes exceptionnels contre qui il a la chance de se mesurer : « pour pouvoir les vaincre en piste, il nous faudra encore travailler fort et je peux vous garantir que l’équipe NRJ groupe STCH Dodge RDS n’a pas dit son dernier mot. Un abandon comme celui là fait mal du coté du championnat mais il nous reste encore 8 courses pour nous reprendre ».

Les pilotes de série Formula Tour 1600 se retrouveront les 6-7-8 juillet au Circuit Mont-Tremblant pour la Classique d’été et un mois plus tard au Grand Prix de Trois-Rivières. Didier Schraenen est soutenu par NRJ, la radio des hits, le Groupe STCH qui se spécialise dans le transport, la logistique et l’entreposage, de même que les concessionnaires Chrysler, Jeep, Dodge et Ram du Québec. Il compte aussi sur l’appui de Lettram Design plus, Motul LubriSpec, Fix Auto St-Hyacinthe, les Camions Granby, Transports Guy Mahoney, les casques Shark, SH Karting, Batteries Expert et les vêtements Bodyhype.